Après un trajet de quatre heures alternant les pauses pour charger moteur, peinture, couches culottes… et les conduites effrénées au klaxon, nous arrivons dans nos petites bungalow du Mondulkiri. Nous commençons par visiter les alentours en scooters, à travers les collines. Nous rejoignons une petite cascade (hélas pollué par le plastique comme toute la région…), de laquelle saute toute une troupe de jeunes garçons.



N’étant pas si aventureux, nous nous rafraichissons juste un peu avant de reprendre la route. Les garçons s’initient à la conduite : Gabriel est prêt à aller au lycée en scooter !



Le lendemain, départ matinal pour le Mondulkiri Project, un sanctuaire d’éléphants perdu au milieu de la jungle. Nous embarquons à 12 dans un pick up pour rejoindre le centre.



Le matin, nous rencontrons les quatre éléphantes sauvées de l’exploitation humaine (transport de touristes ou de matériaux lourds) : Sophie est agée, elle est petite mais assez cordiale et se laisse caresser contre une banane.



Happy est plus jeune, joueuse mais un peu flemmarde car il faut lui mettre les bananes directement dans la bouche.



Princess est petite, agée et quasi aveugle ; timide, il faut lui déposer les bananes au sol. Elle suit Comvine, une énorme éléphante plus jeune et pleine de boue qui n’hésite pas à nous éclabousser avec ses oreilles. Les arbres alentours ont un tronc tout marron car elle se frotte généreusement sur eux.



L’après midi, nous les retrouvons au bord de la rivière. Princess et Comvine nous rejoignent dans la cascade et nous en profitons pour les laver à grand coups d’eau et de brosse.



Sur le retour, nous croisons des bébés papillons semblables à des flocons de neiges, un nid de tarentule (heureusement sans son occupant) et un arbre à ricin dont on brûle le tronc pour récupérer la sève.



Retour en pick up au coucher du soleil… mais arrivée à l’hôtel sous la pluie battante!

Bilan de la journée : « c ‘était magnifique ! »