Arrivés près de Belo Horizonte, Marcela nous accueille dans sa maison au milieu de la nature… et à quelques mètres pourtant des buildings !

Luttant contre la végétation et les coulées de boues, Marion et Eliott partent en quête de pierres précieuses dans le rio voisin.


De quoi inspirer un petit changement de programme… après avoir exploité tout celui de quartz, nous « filons » près d’Ouro Preto, sur la trace des chercheurs d’or. Notre hôtesse nous propose en effet les clés de sa maison de campagne, tout près de la fameuse ville. Un dernier coup d’oeil ensoleillé sur Belo Horizonte, et nous voilà repartis.



Dans la charmante petite villa pittoresque de Sao Bartolomeo nous attendent trois amis de notre hôtesse.


Pour nous faire oublier la grisaille, ils nous préparent un dîner traditionnel composé d’un apéritif de légumes (du jardin) braisés au fromage, et de salade vinaigrée avec morceaux de mangue (car « on mange beaucoup avant le plat principal »). Puis viennent les oignons revenus dans la farine de manioc et le riz (avec ou sans viande) au couve (prononcer « covi »), sorte de feuille de chou. La nuit et la pluie étant tombés vite, nous finissons le dîner à… 18h, ce qui nous laisse le temps de partager une belle partie de jeu avec nos colocataires.



Au matin, nous avalons (difficilement) 15 km de piste afin de rejoindre le quartier historique d’Ouro Preto et les mines d’or. Marie est prête pour le Paris Dakar vu le dénivelée, la boue et les ornières ! Quant à la voiture, elle commence à peiner...


Sur place, nous apprenons que Gabriel ne vaudrait pas plus d’un Kg d’or sur le marché aux esclaves, mais qu’Eliott aurait une plus value pour ses compétences en trompette. Faute d’acheteurs, nous entamons la visite : les galeries ont été creusées à la main (et à la dynamite) dans un solide minerais de fer, pour extraire les blocs de quartz dans lesquels se trouvent l’or.


Une partie de l’or se récupérant sur les bords la rivière, nous continuons en extérieur. De nos jours, il est toutefois interdit d’en extraire dans la ville car cela fait partie du patrimoine culturel.

Un détour par le magasin de souvenir nous apprend que le Minas Gerais est aussi célèbre pour ses diamants et sa topaze impériale.



Le temps change ici rapidement : à la fin de la visite, un orage éclate. Nous arpentons la ville et ses échoppes de gemmes sous la pluie et recouvrons le moral chez le « meilleur chocolatier » local : alfajore au duce de leite et truffe à la maracuja.


Afin de prolonger cette immersion dans la culture Brésilienne, Eliott retrouve ses amis footballeurs pour un dernier match amical.



Il nous ramène également quelques (kilos) d’une drôle de baie locale, mi litchi-mi myrtille : le jaboticaba.



Nous ne pouvons quitter Sao Bartolomeu sans passer par sa très grande cascade.


Derrière, nous nous croyons dans un nuage, avec un bruit assourdissant. Nous pouvons cependant en faire le tour sans être (trop) mouillés.

A notre retour, nous espérons rencontrer un franc succès en Bretagne avec le lancement de la mode du maillot-kway.

Prochaine étape, retour à Belo Horizonte.