Nous revoici dans la capitale, où nous sommes accueillis pour deux nuits par Bronzel, enseignant américain habitant dans un bel appartement du quartier moderne, face à un lac. Eliott profite ainsi un dernier temps (du matin au réveil jusqu’à la tombée de la nuit) de sa cane à pêche artisanale, et attrape même quelques poissons après avoir réussi à se procurer on ne sait comment de l’appât auprès de ses homologues vietnamiens.



Entre deux prises, nous rejoignons Lou au temple de la littérature, académie confucéenne crée au 11e siècle.



A l’entrée, quatre vingt stèles en forme de tortues rendent hommage aux premiers doctorants : l’endroit fourmille d’ailleurs d’étudiants en uniformes venus célébrer la réussite à leur examen. A l’intérieur des temples sont exposés des tenues, des cahiers, des rouleaux de cours, et un étage est dédié aux statuts des rois ayant contribué aux développement de l’éducation.



La démonstration de calligraphie fascine les garçons qui s’offrent une inscription à l’encre : « paix » pour Eliott, et « apprendre et intelligence » pour Gabriel. Mais ce qui semble le plus intriguer (et frustrer) notre petite troupe, ce sont les pièces et billets jetés sur le toit !



Nous laissons toutefois là ces offrandes et noyons la déception engendrée dans une dernières glace de chez Mixue - notre nouvelle enseigne favorite -avant de rentrer plier bagage. Notre hôte singapouri nous ayant fait faux bond, nous finirons notre voyage en Malaisie : petit détour pour pas (qu')une "brique"...