Le parc naturel de Phong Nha abrite la plus grande grotte du monde. N’étant accessibles qu’en 5 jours de treks, nous nous rabattrons sur ses petites sœurs.



Après une première journée d’exploration de la campagne environnante (avec ses rizières, ses cimetières aux immmmenses caveaux sculptés, et ses vaches), nous partons à la découverte de la vaste Phong Nha Cave, qui s’étend sur 7km. Pour l’atteindre, nous remontons d’abord la rivière bordée de drôles de montagnes en pain de sucre à bord d’un petit bateau.



Nous nous enfonçons ensuite sous terre durant près d’1km pour parcourir, toujours à bord de notre embarcation, les différentes chambres de près de 40m de haut (soit 38,5m de plus que celle de Gabriel… et tout autant d’amoncellements) ornées de somptueuses colonnes et stalactites.



Avant de rentrer, nous accostons pour une petite traversée pédestre, afin d’approcher de plus près ces curiosités géologiques.



De retour sur la terre ferme, Eliott poursuit cette expérience minéralogique à bord... d’un tractopelle, sur le terrain vague voisin !

Le lendemain, rendez vous avec la somptueuse Paradise Cave, découverte en 2005, au coeur de la forêt primaire. Il s’agit de la plus longue grotte sèche d’Asie (plus de 30km...heureusement pas tous accessibles).



Nous descendons dans une immense cathédrale (72 m de haut et 150 m de large!) aux allures de paysage lunaire dans laquelle Eliott organiserait bien un concert. Durant près d’un kilomètre, nous nous enfonçons sous terre au milieu de structures géologiques colorées, plus originales les unes que les autres : cascades aux multiples bassins, colosses aux airs de mamouts ou fines pièces dignes de musées, lamelles ciselées, dentelles scintillantes…



A peine sortis, nous enfilons nos tenues de spéléologues pour une visite à la ténébreuse Dark Cave. Pour la rejoindre, Gabriel et Marion s’élancent en zipline, tandis qu’Eliott et Marie les rejoignent en canoë.


Une fois devant l’entrée, on allume les frontales et on s’enfonce dans la caverne, à la manière des premiers explorateurs, en bravant l’eau froide, les roches pointues et les araignées.

Nous repérons quelques coquillages et fossiles avant d’emprunter de minces couloirs argileux mènant à un bain de boue où Eliott fait de la poterie tandis que Marion grelotte à côté de Marie et Gabriel en mode balnéo.



Puis machine arrière afin de se nettoyer, pour les deux plus courageux, à grands coups de toboggan, plongeons et tyrolienne dans la rivière.



De retour à notre homestay, un joli spectacle nous attend : une multitude de lucioles volettent dans le champs voisin. Cela sonne l’heure du repos avant une nouvelle nuit de bus.