Nous entamons notre resdescente vers le Sud en passant par Campanha, où nous accueillent Danusa et Léon autour (une fois devient coutume!) , d’un snack et d’un repas traditionnel : pao de quejo, biscuit à la pâte de goyave, farine de manioc torréfiée aux noix de cajou, coeurs de palmier à la sauce « quenelle » (champignon, oignons, tomate et crème).



En les attendant, nous nous rafraîchissons sur la place de l’église avec un sorbet à l’açai, un fruit qui ne pousse qu’en amazonie (ça un peu le goût de bonbon et de cerise). Au même endroit le soir, la fanfare répète YMCA pendant qu’Eliott tente de travailler sa trompette.



Le soleil ayant décidé de se montrer encore un peu le lendemain, nous partons à la Cachoeira do barragem. Sur place, la cascade est grande, assourdissante, et fraîche ! Mais cela ne nous arrête pas...



Nous continuons notre route en direction du barrage : ambiance prairie meuhmeuh de mario Kart. En effet, outre la piste désormais habituelle, nous traversons des fermes et des fazendas (de café, d’orangers).



Perdus au milieu des pintades, des cochons, des chevaux… un homme nous aide à retrouver notre chemin au milieu de sa propriété et nous poursuit ensuite jusqu’au lac… pour nous offrir son café bien local !



Avant de rejoindre notre prochain hôte à Itajuba, nous faisons halte dans un parc naturel datant de la forêt primitive atlantique qui a été quasiment rasée par les colons portugais. Nous grimpons dans la forêt pour profiter de sept points de vue différents sur la cascade.



Arrivés au sommet, le décor est digne d’Indiana Jones, mais ne parvenant pas à trouver l’entrée du temple, nous redescendons arpenter un autre sentier. Celui-ci est certes plat, mais très accidenté et plein de moustiques : les garçons en font toutefois deux fois le tour … pour ramener courageusement, en courant, des secours à Marie qui s’est fait une entorse. Ne pouvant plus conduire, elle profite de la magnifique route verdoyante jusqu’à l’hôpital.