La Thaïlande étant le pays des éléphants, les mamans avaient prévu de nous emmener à leur rencontre durant notre séjour à Chiang Mai. Comme nous tenions tous au bien être de ces pachydermes, nous avions choisi, plutôt que de grimper sur leur dos, de visiter un refuge qui leur vient en aide (l’elephant nature park). Une trentaine d’éléphants y ont été recueillis, suite à des mauvais traitements ou des blessures (certains ont plus de 70 ans !). Une vidéo nous a expliqué que pour qu’ils réalisent des numéros de cirque ou des peintures, les éléphants sont attachés et battus. Bon nombre d’entre eux se font également mal en portant de lourdes charges (travaux en forêt ou transport de touristes).

En arrivant au centre, nous avons été ravis de voir les éléphants se promener dans un immense parc, au milieu des buffles. L’association a en effet recueilli d’autres animaux, notamment des chiens (environ 400) suite à d’importantes inondations dans le pays.



Pour commencer à nous familiariser avec les éléphants, nous leur avons donné des pastèques, courges et bananes, à l’abri derrière une barrière. C’était rigolo car ils faisaient des bruits d’aspirateur avec leur trompe, pour repérer les fruits ! J’ai très vite compris qu’ils raffolaient des bananes.



Nous sommes ensuite allés directement rendre visite aux habitants du parc. Plusieurs étaient blessés à la patte, d’autres étaient aveugles. L’un d’entre eux avait, comme moi, un bandage au pied !





Je me suis approché vaillamment pour les nourrir et les caresser : leur peau est rêche, épaisse, et étonnamment poilue ! J’ai bien ri en en voyant un se lancer une branche sur la tête : on aurait dit qu’il s’était fait un parapluie !





Nous n’avons en réalité approché que des femelles, car les mâles étaient tenus à l’écart (ils peuvent être violent). J’ai ainsi appris que chez les éléphants d’Asie, seuls les mâles ont des défenses (les éléphants d’Afrique, eux, en ont tous).


Après un excellent repas buffet-végétarien (il était temps car je commençais à manger les bananes des éléphants), nous avons poursuivi notre visite du parc. Comme il pleuvait, les éléphants n’avaient pas envie de se baigner, alors nous avons du changer un peu notre programme. Nous sommes toutefois allés dans la rivière pour nourrir un éléphant qui se trempait les pattes (et je l’ai même éclaboussé !).



Nous avons ensuite rendu visite à une famille : j’ai beaucoup aimé le petit éléphanteau de un an qui tétait sa maman (on aurait dit Dumbo) ! J’ai cependant eu un peu peur en les voyant tous deux foncer droit sur Maman Marion et moi !





Le grand frère de quatre ans était là aussi, chahutant avec le petit (un peu comme Gabriel et moi).J’ai appris que l’éléphant restait dans le ventre de sa maman durant 22 mois, et qu’il tétait pendant près de 5 ans !



Nous sommes ensuite allés dans l’espace de jeu, où un jeune éléphant s’amusait avec un grand tronc. Un peu plus loin, un éléphant aveugle se roulait dans la boue, jouait au ballon avec sa trompe et prenait plaisir à se gratter (comme Baloo !).





Pendant la pause-thé, Gabriel et moi n’avons pas chômé : nous avons vidé un camion de pastèques que nous avons ensuite lavées et mises dans des brouettes.



La visite devait se terminer là à cause du mauvais temps, mais comme nous avions tous très envie de rester auprès des éléphants, le guide nous a emmené dans la jungle pour en rencontrer d’autres. Nous avons pris des bananes et avons marché au milieu des bananiers, papayers… (j’ai aussi goûté de très bons petits fruits rouges que je ne connaissais pas) jusqu’à arriver dans un petit village où deux éléphants nous attendaient.





Nous enfonçant plus encore dans la jungle, nous avons salué un dernier pachyderme, qui semblait se promener en toute liberté. On entendait barrir au loin. Trempés mais ravis, nous avons enfin repris le bus pour l’hôtel.