Nous avons quitté Yogyakarta pour aller vers l’est, en direction des volcans. Après une nuit de bus et de longues heures d’attente, nous avons enfin rejoint le pied du Mont Bromo. A quelques mètres de notre chambre d’hôtel, j’aperçois mon volcan : j’ai déjà très envie d’aller réveiller l’oiseau de feu !



Le lendemain, réveil à 3h15 pour voir le lever de soleil sur la montagne d’en face. Nous prenons un chemin très cahoteux avec la jeep (qui ne s’en remettra pas puisque nous tomberons en panne au retour) et montons à pied (ou à dos de maman), jusqu’au point de vue. Bientôt, les premiers rayons de soleil apparaissent : le ciel se teinte de rose et de orange.





De l'autre côté, mon volcan se baigne quant à lui dans une mer de nuages.



Gabriel trouve que la vallée à l’air de fêter noël : elle semble recouverte de neige, avec des lumières rouges qui scintillent.



Je fais quant à moi remarquer que le volcan est en train de cracher ! Un petit nuage sort puis se dissipe (le phénomène recommencera un peu plus tard).



Tout ça est bien joli, mais la nuit a été courte ! Je la prolonge donc sur le dos de maman Marion. Je me réveille toutefois au lever du jour : avec le soleil, la brume disparaît et le volcan se couvre de rides.







Nous partons à son ascension (après avoir changé de jeep). Pour rejoindre le cratère, il faut d’abord traverser un petit désert dans lequel se trouve un temple hindou (sans doute pour prier l’oiseau de feu de rester calme).



En montant sur le flanc du volcan, des têtes sont sculptées dans la roche.





Nous arrivons bientôt à la dernière étape : les quelques 240 marches. Je descends du dos de maman et grimpe sans difficulté. Arrivé en haut, que de bruit ! J’essaye de réveiller l’oiseau de feu mais sa voix couvre la mienne tant il bouillonne ! On sent même la terre qui vibre.





Au fond, on voit de petits geysers, une mare orange et des traces jaunes de souffre. De la fumée s’échappe mais ça ne sent pas trop l’œuf pourri (comparé à Uyuni).



Nous longeons le cratère un moment, foulant les restes d’encens et de fleurs donnés en offrande au volcan. Je redescends encore plus vite que je suis monté, ravi de cette rencontre au sommet !