Accompagnés par Tias, nous sommes retournés à Yogyakarta où un couchsurfer nous prêtait une chambre dans son homestay, le temps de visiter la ville. Nous avons ainsi pu découvrir différents monuments.

Tout d'abord, le temple du sultan : il y avait plein de pièces, mais peu étaient fermées (presque toutes donnaient sur les jardins). L’une d’entre elle avait un beau plafond doré et un énorme lustre.

 



Dans la plupart étaient exposés des objets (par exemple des trônes) ou des tableaux. J'ai beaucoup aimé une assiette avec des dragons!

 

Mais ce que nous avons surtout apprécié (Eliott en particulier), c’est la représentation de danse traditionnelle indonésienne, accompagnée par les chanteurs et les instruments.



Les danses ne sont pas mixtes, une fois les hommes, une fois les femmes. On aurait dit de la danse à retardement, car tout était très lent ! Certains mouvements me semblaient très difficiles : le fait de relever le bout de doigts ou de tenir la jambe tendue en l’air (avec ces sortes de coups de pieds, la danse des hommes ressemblait un peu à un art martial).





En sortant, nous avons visité une fabrique de marionnettes. J’ai appris qu’elles étaient fabriquées en cuir de bœuf (car la vache est sacrée) : on donne des coups de burin sur une sorte de clou pour faire des petits trous et des motifs sur la peau. Du coup, lorsqu’on la met au soleil, ça fait un dessin dans l’ombre.



On utilise en effet la marionnette en ombre chinoise (pour une part), afin de représenter l’âme du personnage. Le caractère est quant à lui donné par la couleur (doré pour la loyauté, bleu pour le contrôle…).



Tout est symbolique dans la marionnette : le bas du corps représente la nature, le milieu le cœur, et le haut l’esprit (l’homme a une sorte de gros derrière pour représenter la nature, alors que la femme ne l’a pas car elle la porte en elle-même lorsqu’elle a un enfant). On trouve aussi cinq dragons qui représentent les cinq sens.

 



J’ai pu en manipuler une : il y a un bâton central pour tenir la marionnette, et deux autres pour faire bouger les bras.



D’autres marionnettes, plus récentes, en 3D, étaient également exposées.



Nous avons continué ensuite en direction du palais de l’eau : il y avait de nombreux bassins (pour les femmes du sultan), et un bassin privé (pour celle qu’il avait choisie). Nous avons pu regarder le palais de haut en montant dans une tour.









Les portes étaient toutes sculptées, et un monstre qui tirait la langue apparaissait sur plusieurs.





Assise devant un atelier, une femme posait des gouttes de cires brûlantes sur un tissu, pour faire un « batik » (tissu traditionnel décoré à la main). La finesse des détails était impressionnante ! J'aurais bien aimé me faire un dragon en batik.



Eliott et moi avons ensuite beaucoup joué dans les petites rues labyrinthiques : nous avons croisé une drôle de plantes pleines d’œufs (qui permettaient d 'éviter de se piquer).



En les suivant, nous sommes arrivés sur une ancienne mosquée… souterraine ! A l’intérieur, il y avait plein d’entrées disposées en cercle donnant toutes sur un escalier. Nous avons eu du mal à la trouver !





Nous avons enfin atteint les ruines d'une autre partie du temple : on avait vu sur tout le village du sultan !





Comme à Borubudur, j’ai joué les stars, mais cette fois avec un groupe de filles. Plus encore que partout ailleurs, nous sommes ici de vraies vedettes : un vendeur de street food nous a même fait poser devant son échoppe pour faire de la pub !