Après deux avions, une nuit à l’aéroport de Jakarta et quelques bus, nous avons rejoint à la campagne Tias (une jeune étudiante) et sa famille (ses parents et son petit frère de 7 ans, Jallu) dans leur maison traditionnelle indonésienne. Le sol de la cuisine est en terre battue, et il faut sortir de la maison pour aller aux toilettes et à la salle de bain (faite d’un bac d’eau et d’une casserole). Comme nos hôtes, nous dormons au sol, sur de petits matelas. La journée est rythmée par le chant du muezzin, que nous entendons bien car la salle de prière est dans le jardin.



Désireux d’explorer ce nouveau pays, nous partons en promenade : le paysage semble encore plus sauvage et la végétation plus dense qu’auparavant. De nombreuses rivières coulent au milieu des forêts de palmiers. Nous faisons d’ailleurs une étonnante rencontre dans un arbre : en levant les yeux, je vois un homme qui monte rapidement tout en haut d’un immense tronc pour aller chercher un liquide ! En regardant du plus près, je comprends qu’il s’appuie sur des entailles. On nous explique qu’il récolte du sucre de coco, qui sort de la fleur et non du fruit.



Nous croisons ensuite sur notre route un groupe d’enfant tout surpris et ravis de nous rencontrer. Ils nous suivent un moment avant de nous proposer d’entrer chez eux : nous partageons ainsi un bon thé et goûtons le fameux sucre de coco. Tout le monde est là pour nous saluer, c’est assez impressionnant !



Le lendemain, après avoir goûté une succulente spécialité (triangle coco au cœur coulant de sucre, préparée par la maman), je pars visiter, en bon petit moine, le plus grand temple Bouddhiste du monde : le temple Borobudur (datant du VIIIe siècle).



Il ressemble un peu au temple d’Ayuttaya, tout en pierre - d’ailleurs la plupart des Bouddhas ont perdu leur tête- mais il est en forme de pyramide.





Je suis un peu déçu de ne rencontrer aucun frère moine et de ne trouver aucune salle de prières, mais heureusement le paysage est magnifique. Nous montons les marches de la pyramide et faisons le tour des paliers pour admirer les bas reliefs.



Au musée, on apprend que sont représentées des croyances (l’enfer, le paradis) et des moments de la vie de tous les jours. On voit notamment les punitions pour avoir fait des ragots ou pêché des poissons ! Mais mes préférés sont évidemment ceux avec des bateaux ou des éléphants.





Arrivés au sommet, on retrouve les sortes de cloches qui renferment des Bouddhas (j’arrive à en distinguer certains par les trous). Il y aurait d'ailleurs en tout plus de 420 Bouddhas sur ce temple !





Au loin, on aperçoit un volcan dans les nuages. Nous sommes entourés par la forêt et la montagne, c’est très joli !







Nous redescendons enfin pour nous diriger vers le musée, mais nous sommes de vrais vedettes : tout le monde nous arrête pour nous prendre en photo (j’en ai d’ailleurs un peu marre). Le premier musée parle de navigation, en référence au bas reliefs du temple qui représente le bateau. Un beau navire occupe d’ailleurs l’une des salles.



Le second musée concerne le temple, il est à l’intérieur d’un beau jardin avec des instruments de musique locaux.



La pluie commence à tomber (comme souvent en fin d’après midi) lorsque nous rentrons chez notre hotesse. Après avoir bien joué avec Jallu, nous allons tous ensemble manger au restaurant (fried rice and noodles).



Le lendemain matin, avant de reprendre le bus pour Yogyakarta, Gabriel et moi nous amusons dans le jardin avec Jallu.





 Nous découvrons sur un arbre épineux un drôle de fruit, le fruit du serpent, à la peau écailleuse. Il ressemble a une gousse d’ail mais a un petit goût de pomme ou d’ananas.



Mais le fruit que nous préférons est le longan, sorte de petit lichi.



Peu avant l’heure du départ, une surprise attend maman Marion : Tias arrive avec un gateau et une bougie (un deux pour la vingtaine, ce qui plaît bien à Maman), pour lui souhaiter un bon anniversaire !



Nos couchsurfers sont décidément vraiment attentionnés!