Afin de profiter des fêtes de fin d’année, nous nous sommes installés pour un mois à Coquimbo, dans un appartement à quelques minutes de la plage : je peux la rejoindre sans danger grâce à un petit pont passant au dessus de la célèbre « route 5 » (qui part du Chili et remonte jusqu’à l’Alaska). Notre immeuble appartient à un « condominio » avec des jeux pour enfants et même une piscine ! Comme vous l’aurez compris, décembre rime ici pour nous avec soleil et baignade.





Je pousse d’ailleurs maman Marion à m’emmener nager « jusqu’à la bouée » dès que nous allons à la plage ! Gabriel nous accompagne, mais il aime surtout sauter dans les vagues (en particulier celles de la Serena car celles de chez nous sont petites) et se faire enterrer ! Nous aimons également faire des gâteaux de sable surmontés d’un coulis… de méduse (il y en a souvent, bien gluantes, mais qui ne piquent pas).









Ce qui est très étrange pour nous à cette époque, c’est ainsi de voir se mêler les palmiers, les pelles et les seaux… et les décorations de Noël ! Ici, on fête Noël comme en France, avec des (faux) sapins et de la (fausse) neige. On mange traditionnellement de la dinde… mais hélas pas de papillotes (tout le cacao d’Amérique du Sud étant exporté en Europe, les locaux n’en voient jamais la couleur). Pour mieux nous mettre dans l'ambiance, Tato - une couchsurfeuse vivant avec sa fille et ses petits enfants à la Sérena - nous a invité à participer aux préparatifs. Nous lui avons d'ailleurs rendu plusieurs visites (en stop) car Gabriel aimait jouer avec Nicolas, et maman Marion donnait des cours de français à son aînée Luna - on lui doit également ces magnifiques tshirt de son équipe d'origine, la Colombie.









Quant à nous, nous avons décoré l’appartement avec un petit sapin en papier et des flocons fabriqués par Gabriel et les mamans. Je me suis pour ma part chargé d’installer une crèche avec des coquillages, des chevaux, et Peter et Jacques avec leurs mamans Playmobil.  Le 24, nous n’avions pas envie de sortir (nous venions de nous faire cambrioler à La Maison Biscornue en notre absence), alors nous avons invité Anthony et son fils Héphaïs (un papa franco chilien rencontré dans un surpermarché, et avec lequel nous avions sympathisé) à manger un barbecue-gratin dauphinois au bord de la piscine. Nous nous sommes d’ailleurs baignés avant le repas ! Anthony nous a préparé un apéritif local composé de jus d’ananas, de grenadine, d’une boule de glace coco (et du vin du pays). Il avait déjà fait goûter aux mamans le fameux Pisco Sour (vin de Pisco, blanc d’œuf, jus de citron et sucre).







Le 25, quand je me suis levé, le père Noël était passé !



Il nous avait remercié pour nos dessins et nous avait laissé des légos et du chocolat.





Nous n’avons pas dérogé à notre tradition d’un bon brunch !



Pour le Nouvel An, nous étions invités chez Tato. Nous avions préparé de la soupe de courgette et des profiteroles, et eux des lasagnes de crabe.



Après le repas, nous sommes allés sur la plage pour assister à un feu d’artifices (en réalité, nous en voyions même trois, car plusieurs plages tiraient le même). Sur le chemin, nous avons observé un beau spectacle : le ciel était illuminé par de gros lampions volants.





Nicolas nous a offert des bombes de serpentins, et j’ai bien joué à asperger tout le monde ! A minuit, un grand nombre de personnes étaient rassemblées sur la plage : nous nous sommes souhaité un « feliz nuevo anos » et avons profité du feu d’artifice, avant de rentrer dormir dans la « cabana » de Tato.





Nous devions quitter l’appartement le 2 décembre pour une escale à Antofagasta, mais notre couchsurfer a dû annuler notre venue. Heureusement, Anthony a accepté de nous héberger deux nuits supplémentaires à Coquimbo, nous faisant découvrir la gastronomie chilienne : ceviche (poisson cru) et coquillages pour maman marie, mais aussi chips de bananes plantins et camote.



Quant à Gabriel et moi, nous avons particulièrement apprécié "le parc de la fusée", à côté de chez lui.





En bon guide, Anthony nous a également emmené sur la plage de Totoralillo, où Gabriel et les mamans se sont amusés dans de vraiment grosses vagues pendant que je faisais le lion de mer dans le sable. Nous y avons partagé une autre spécialité locale : la demi pastèque garnie de six boules de glaces recouvertes de chantilly, de sauces et de bonbons !