Depuis le 2 décembre, nous avons emménagé pour un mois dans un appartement à quelques minutes à pied de l’océan, à Coquimbo.

Ce que nous ne savions pas, c’est que cette petite ville est peuplée de drôles d’habitants…



En tentant de nous rendre dans une famille de la ville voisine (La Serena), nous nous sommes en effet retrouvés (perdus) dans une crique de pêcheurs où bronzaient, sur la plage en face du marché… des lions de mers !





Nous nous sommes approchés d’eux (très près), mais j’avais un peu peur car ils étaient énormes, avec de grandes dents (qu’on voyait lorsqu’ils baillaient) et une crinière : on peut dire qu’ils portent bien leur nom !

Un monsieur nous a d’ailleurs conseillé de nous méfier, car ils peuvent mordre. On les a entendu grogner a plusieurs reprises, et Maman Marie nous a fait quelques frayeurs en tentant d’aller se mêler au groupe !







Au côté de ces lions de mer vivait une colonie de pélicans.





Ce qui était rigolo, c’est que les animaux semblaient triés : d’un côté le groupe de lions de mer, de l’autre celui des pélicans.



Au bout d’un moment, un homme est venu apporter un seau de poisson : les lions de mer, qui d’habitude passent surtout leur temps le nez en l’air, à bronzer sans bouger, se sont alors précipités en rampant et s’appuyant sur leurs nageoires avant (nous avons alors vite reculé !). Ils ont ensuite commencé à envahir le trottoir, allant jusque sur la route : « attention mesdames et messieurs, embouteillage à Coquimbo, lions de mers sur la chaussée ! ».



Nous avons observé cet étonnant spectacle, et n’avons pas été les seuls à être surpris : un groupe d’amis voulait qu’on les prenne en photo devant les animaux mais un lion de mer à éternué à quelques mètres, ce qui les a tous fait sursauter !



Comme nous avions faim nous aussi, nous avons traversé pour aller au marché couvert. Nous y avons découvert des fruits inconnus : le chirimboya - sorte de gros fruit vert à la chair blanche (ça a un peu un goût de melon) avec de gros pépins noirs- mais je n’ai pas trop aimé contrairement aux mamans, et le pépino, que j’ai un peu plus apprécié, qui ressemble à une tomate verte à rayures violettes et qui a plus un goût de prune.


Chirimboya à droite et Pepino au centre

Trois jours plus tard, nous avons décidé de retourner au marché faire un coucou aux lions de mer. Nous avons alors compris que nous avions eu vraiment de la chance la première fois : en arrivant, le marché était fermé, et des ouvriers installaient une barrière, sans doute pour éviter que les lions de mer ne reviennent sur la route. C’était alors marée basse, et la troupe, plus loin, était moins grande. J’ai cependant de nouveau contemplé les animaux…et frémi en les voyant nous foncer dessus pour monter sur la rive (ils venaient sans doute voir ce que faisaient les ouvriers, mais ceux-ci n’avaient pas l’air très rassurés pour travailler) !