Pour rejoindre Santiago nous avons pris un bus de deux étages, particulièrement luxueux en première classe, avec des sièges qui se transformaient en lit. Comme dans l’avion il y avait aussi des écrans individuels avec films & jeux et on nous a servi une petite collation le soir et un petit déjeuner le matin. J’ai beaucoup apprécié les chaussettes toutes douces, fournies dans le kit comprenant le masque pour les yeux , les bouchons d’oreilles et les écouteurs.

Après 12 heures de voyage de nuit, nous sommes arrivés à destination.

Après la Patagonie et son été austral plutôt frais nous avons été surpris de retrouver un climat chaud et très sec ( environ 30 ° l’après-midi ).

Notre hôte, Paulina, une docteure qui continue des études pour se spécialiser en radiologie, nous a emmené chez elle. Elle habite avec ses parents dans une banlieue chic, une sorte d’immense lotissement fermé. En arrivant, quelle surprise : c’était super grand, super beau, avec plein d’espace et plein de chats ! En plus, il y avait dans le jardin, sous un petit palmier, une jolie piscine !






Paulina nous avait réservé une suite avec salle de bain et toilettes privés, en haut d’une mezzanine. Eliott n’a cessé de dire qu’il voudrait que ce soit sa maison. Le premier jour, nous avons donc surtout profité de cette chance pour nous détendre de notre long voyage.



Le lendemain, départ à 8h pour Santiago (car l’après-midi, il fait très chaud). Nous avons pris le métro en direction de la colline Saint Cristobal. Pour y grimper, nous sommes montés dans le funiculaire (un train tiré par un câble, pour les pentes raides) dont l’entrée se situait dans une sorte de château.







Arrivés tout en haut, nous pouvions voir toute la ville (immense mais polluée).



Au sommet de la colline, il y a un chemin de croix qui mène à une immense statue de Vierge blanche.



En redescendant, nous sommes passés devant une crèche avec des personnages sculptés en bois, grandeur nature, car malgré la haute température… c’est bientôt Noël !




Pour continuer notre chemin, nous avons emprunté des « œufs » !





A l’intérieur, nous avions une vue splendide sur la ville. Ces oeufs nous ont conduit de l’autre côté de la colline, jusqu’à un parc très vert, en pleine forêt, avec plein de jeux. Il y avait notamment des constructions en pierres imitant des ruines mayas, des locomotives, et des jeux musicaux.











Ici c’est la dernière semaine d’école avant les grandes vacances d’été, et il y a avait plein d’écoliers qui faisaient des batailles d’eau, nous avions du mal à échapper à leurs assauts !

Nous nous sommes éclatés… et Marion aussi : en escaladant un chemin de piliers de bois qui montent, elle est tombé sur l’un des rondins (ce qui lui a valu un beau bleu sur le bas ventre, et un trou dans le pantalon…).

Nous avons cependant continué notre route, dans les jardins, où nous nous sommes surtout intéressés… à l’arrosage automatique ! (après avoir vu tous ces écoliers se mouiller nous avions nous aussi bien envie de fraicheur …)




Arrivés au bas de la colline, nous avons traversé le quartier des affaires pour rejoindre le bas de l’immense tour (on ne pouvait pas la regarder en entier tant elle brillait au soleil) : La Gran Torre Santiago, un gratte-ciel de bureaux de 300 mètres de haut, construit en 2014.






Après cette journée urbaine, nous sommes retournés dans notre charmante famille et nous leur avons préparé un repas français : tarte à l’oignon, œuf poché, crêpes poire-caramel au beurre salé. La veille, ils nous avaient fait goûter une spécialité chilienne, la humita : sorte de pain de maïs broyé avec de l’oignon et du basilic, enroulés dans les feuilles du maïs pour la cuisson, ce qui donne un goût tout à fait différent de ce que nous connaisons. J’ai adoré, mais ça cale bien !



J’ai été un peu moins convaincu par le jus de myrtilles au basilic (mais les mamans et Eliott ont adoré ! )

Pour notre dernière journée, nous sommes restés à la maison afin d’être en forme pour notre bus de 00h05, en direction de Coquimbo, près de la Serena.

Paulina et ses parents, que nous remercions chaleureusement, en compagnie d'un de ses frères :