Aujourd’hui, nous avons décidé d’aller au fort de Coquimbo. Après avoir un pris un collectivo (genre de bus-taxi) jusqu’au centre ville, nous avons finalement modifié nos plans, car je voulais monter jusqu’à la croix du IIIe millénaire, perchée en haut de la colline, le cerro El Vigía. Achevée en 2001, elle mesure 93m de haut et célèbre les 2000 ans du Christ et l’entrée dans le nouveau millénaire.



Pour grimper en haut de la montagne, j’ai emprunté un escaliers multicolores : les murs étaient recouverts de graffitis. A chaque fois qu’on retraversait la route, le thème de la fresque changeait (pirates, mayas, instruments…).





Une fois arrivés en haut de la colline, bien essoufflés, nous avons commencé notre visite. Au pied de la croix (qui semblait immense) serpentait le plus grand chemin de croix d’Amérique du sud.



Des statuts représentaient l’histoire du Christ (Eliott a d’ailleurs essayé de l’aider à se redresser…).





A l’intérieur de la croix, au rez de chaussée, se trouvait une large église avec une belle porte gravée, en bas-relief, qui menait au musée de l’histoire de la construction. J’ai vu à quel point ça avait été difficile à construire, car c’était sur une montagne en pierre, dure à creuser. J’ai aussi appris que tout était très symbolique dans son élaboration : elle repose sur 3 colonnes symétriques qui représentent la Sainte Trinité





Après avoir monté encore quelques marches (plus de 400 dans la journée !), nous sommes arrivé au premier mirador : nous avons alors pu regarder le paysage de haut, à 20m du sol (mais ce n’était encore rien par rapport à ce qui nous attendait). Ce qui était étrange, c’est qu’un bout de la ville était complètement désert. Nous étions également à côté d’une grappe d’énormes cloches !





Le second escalier étant fermé (il paraît qu’il y a 2000 marches pour les 2000 ans du Christ), nous avons pris l’ascenseur jusqu’au 2nd mirador, à 70m de hauteur ! On voyait presque toute la ville ainsi que la ville d’à côté (La Sérena). J’ai retrouvé les grands immeubles devant l’appartement, ainsi que le phare de la Serena (une toute petite barre) que j’avais vu de près quelques jours auparavant.





Une fois redescendus, nous avons repris notre route pour le fort de Coquimbo. Juste avant d’arriver, je me suis arrêté pour admirer une épave (sans doute victime du Tsunami de 2015).



Le fort était en fête (récolte de fonds) : Eliott a sauté dans un château gonflable et j’ai côtoyé les grands héros de Star Wars.





Pendant que mon frère s’amusait, je suis parti en exploration dans les rochers avec Marion. Ça ressemblait à un grand désert rocheux, avec des cactus ! Après un peu d’escalade en direction de l’océan, nous sommes tombés sur un drôle de spectacle : une colonie de pingouin vivait sur un rocher, avec des pélicans !









J’étais également impressionné par les vagues, car le bruit résonnait à l’intérieur d’une faille. Marion est retournée chercher Eliott et Maman pour leur faire profiter du spectacle. Nous avons bientôt vu passer, derrière nos pingouins, un bateau pirate !









Nous sommes ensuite descendus de l’autre côté du fort pour nous installer près des otaries (ou des lions de mer ?) et des cormorans séchant leurs ailes. Puis nous sommes repartis après être montés dans le chemin de ronde !







[edit : il semblerait que ce que nous avons pris pour des pingouins était en fait des cormorans. Nous pourrons confirmer cela après notre passage par Punta de Choros!]