Ce matin, nous nous sommes levés de bonne heure pour partir à la rencontre… des pingouins d’Humbolt ! Ces pingouins ne vivent pas sur la banquise mais sur une île, à Punta de Choros, où il fait d’ailleurs bien chaud à cette époque. Pour l’atteindre, nous avons pris la direction du Nord (avec « le papa pingouin » en fond sonore) et parcouru une longue piste au milieu des cactus où des « zoros » (renard gris) prenaient leur petit déjeuner.







Arrivés au port, nous avons attendu notre bateau sur une jolie minuscule plage de sable blanc, où nous avons trouvé d’énormes coquillages (des "locos") ! Une fois l’équipage au complet (12 aventuriers), nous avons enfilé notre gilet de sauvetage et nous sommes montés tout à l’avant d’un petit bateau, direction l’île de Choros (reservée au animaux), et l’île de Damas (sur laquelle nous aurions le droit de nous arrêter une heure).







Il y avait de grosses vagues et ça me giclait sur le visage ! Nous croisons bientôt un autre bateau avec une drôle d’escorte : je vois en effet des ailerons gris à la surface de l’eau. Des dauphins s’approchent de nous ! Ce ne sont pas les mêmes que ceux que j’ai vu pendant la croisière : ils sont bien plus gros ! Ils nagent à quelques centimètres du bateau, sautent, et l’un d’eux nous fait même un joli salto ! Je suis très impressionné car je les prends pour des requins : j’ai peur qu’ils mangent le bateau !





Après ce petit écart de parcours pour suivre le spectacle, nous avons repris le cap pour l’île de Choros. Arrivés près des côtes, nous avons observé les nombreux cormorans perchés sur les rochers : certains faisaient leur nids, et j’ai même pu apercevoir, à l’intérieur d’une grotte, des petits affamés qui ouvraient grand leur bec !









Les vedettes de l’île, les pingouins de Humbolt, se faisaient plus rares, mais j’ai pu les regarder escalader les rochers en se frayant un passage parmi les cormorans : « permiso ! permiso ! » (comme dirait Gabriel), ou sauter dans l’eau de leur petite plage.







Nous avons ensuite approché un rocher sur lequel se reposait une maman lion de mer et son petit (de mon âge m’a-t-on dit) ! Un peu plus loin, dans une autre famille, des bébés étaient carrément allongés les uns sur les autres.









Deuxième étape : l’île de Damas.  On l’appelle ainsi parce que le gros rocher de l’île ressemble à une dame allongée, de profil.



Avant d’accoster, nous passons devant un gros rocher : je trouve qu’il ressemble à un chameau… et je ne dois pas être le seul, car il s’appelle en réalité le « Rocher du chameau ». Nous y croisons des pélicans, et même une loutre !





Nous disposons d’une heure sur l’île : nous montons au sommet pour admirer la vue. Cette île fait aussi partie de la réserve naturelle, et il ne faut pas sortir des sentiers balisés pour ne pas déranger les animaux : les goelands nous lancent des regards menaçants lorsque nous approchons de leurs oeufs, tandis que les lézards noirs bronzent tranquillement sur les pierres.












Puis nous redescendons pique niquer sur la plage de sable blanc.



De retour sur terre, nous reprenons la route avec deux demoiselles françaises rencontrées lors de cette expéditions (Amélie et Angeline) : comme elles cherchaient à passer quelques jours à la Serena, nous leur avons en effet proposé de les héberger (en échange de quoi elles nous ont préparé une bonne mousse au chocolat !). Nous faisons tous ensemble une escale à Aceituno de Chanaral, village de pêcheur où viennent, de janvier à avril, les baleines.





En leur absence, nous visitons le port où je découvre, près d’un bateau nommé l’Arche de Noé : un lion (mais pas de mer) ! Bien que je l’aime beaucoup, je fais tous les efforts possibles pour retrouver son propriétaire, un certain Yayo (c’était sans doute le cadeau de Noel qu’il avait reçu, en tant que fils de pêcheur, lors de la fête du village), puis nous rentrons après un dernier au revoir au zoros regroupés au bord de la piste!