De retour sur la terre ferme, nous partons pour 4 jours de voyage en voiture autour du Volcan Rjianni (nous ne monterons pas au cratère cette fois-ci car il faut au moins 2 jours de trek).


Première chose à faire : le plein d’essence… avec des bouteilles d'alcool !



Nous pouvons ensuite rouler jusqu’à Senaru, où nous allons nous rafraîchir au bord d’une cascade. Au retour, je croise un singe noir qui me montre les dents… ça ne plaisante pas dans la jungle !



Nous arrivons à la tombée de la nuit à Sembalun : le jeune volcan (pointu) est plongé dans la brume et il nous faut attendre le petit matin pour le découvrir. Comme c’est le début du ramadan, nous profitons du chant du muezzin presque toute la nuit…



Après quelques pancakes à la banane (nous les préférons aux sandwich à la banane), nous montons dans les collines pour admirer la vue sur la vallée. Heureusement que Maman Marie s’est entraînée à la conduite sur route de montagne au Parc Frey Jorge ! Nous traversons d'abord les rizières où tout le monde s'active (il y a même des enfants, dont un tout nu!) avant d’entrer dans la forêt des singes.



En montant, le panorama est très joli, mais il ne faut pas avoir le vertige !



Arrivés au sommet, nous continuons notre ascension à pied, à travers les herbes, en vrai petits aventuriers. On aperçoit le cratère du volcan d’un côté, la vallée de l’autre. C’est beau mais le chemin glisse énormément et nous finissons souvent sur les fesses!



Après une nouvelle forêt de singe (plus dense encore) et quelques rizières, nous arrivons à Tetebatu : un joli petit village au milieu des champs. Notre homestay donne d’ailleurs sur une rizière.



On nous accueille avec un dessert traditionnel de ramadan fait de lait de coco, de fruit et de tapioca (c’est un peu bizarre car c’est tout gluant).



Pour le repas du soir, Gabriel apprend à cuisiner un plat Sasak : le urap-urap, un plat composé de haricots verts, pousses de soja et noix de coco râpée.


 

Recette de l’Urap -Urap

 

Rincer les pousses de soja et couper les immenses haricots verts

Ebouillanter le tout pendant 3/4 minutes et égouter

Râper de la noix de coco et de l’ail

Mélanger au reste

Saupoudrer avec des chips d’ail et du piment

Déguster !



Le lendemain matin, nous décidons de partir avec un guide à la découverte de la nature.


Première étape : les cultures.

Un énorme papillon se noie dans une rizière ! Je préviens le guide qui parvient à le sauver.


Un peu plus loin, nous découvrons les plantations de piment. Ici, on alterne tabac, piment et riz dans le même champs. Les plants de tabac sont quant à eux encore tout jeunes : on ne voit que de petites pousses mais les plants finiront par mesurer la taille de notre guide !



Nous traversons des forêts de cocotiers, bananiers, girofliers (pas encore de clous, mais les feuilles ont le même parfum) et même caféiers : les baies sont encore vertes, il faut attendre qu’elles rougissent avant de les ramasser.



Ce qui m’intéresse le plus se trouve encore un peu plus loin : cachées dans les feuilles, je vois bientôt de grosses cabosses rouges… de cacao !



Plus intéressant encore pour les gourmands que nous sommes, une drôle de plante s’accroche au tronc du cacaotier : il paraît que c’est de la vanille ! J’ai donc tout ce qu’il faut pour me faire une bonne glace sur un seul arbre !



Nous fendons une cabosse et goûtons la chaire blanche autour des graines : on dirait du litchi un peu acide, c’est un vrai régal !



Deuxième étape : la cascade.

Nous prenons de tout petits chemins dans les rizières : les enfants jouent à nous lancer des pétards (ce qui nous effraie un peu) tandis que les adultes passent avec de lourdes charges.



Une jeune fille ffait sécher le riz sur une bâche en l’étendant avec un râteau : je ne pensais pas que c’était un tel travail !



On croise même des scooters débordants de ballots d’herbes !

Sur la route, le guide nous montre une drôle de feuille imperméable, la feuille parachute : l’eau glisse sur elle, ce qui nous amuse un moment !



Nous descendons ensuite dans la forêt par un petit sentier très escarpé, finissant pas une échelle. Nous arrivons près de belles cascades où des dames prennent leur douche. Je suis dans une sorte de grande salle de bain publique (un pont en bambou permet d'ailleurs de rejoindre le village, mais je ne me sens pas prêt à l'emprunter tous les jours pour aller me laver les dents) !

Des petits garçons arrivent bientôt avec leurs cannes à pêche : comme ils n’ont pas le droit de manger, ils viennent s’amuser (le ramadan commence vers 6 ans !).




Dernière étape : la forêt de singe

Nous finissons notre exploration par une nouvelle forêt de singe. Cette fois, nous nous enfonçons vraiment dans la forêt. Nous apercevons quelques singes noirs : l’un d’entre eux tente d’ailleurs de nous décourager en nous faisant pipi dessus !



Mais ce qui nous amuse le plus, c’est de jouer les avions avec d’énooormes feuilles. La forêt se transforme en véritable aéroport !

Pendant notre parade, le guide fait remarquer à Maman Marion que son pantalon est plein de sang… c’est ainsi que nous faisons tous deux connaissance avec les sangsues (ça ressemble à de petites limaces). Heureusement, ce n’est a priori ni dangereux, ni douloureux.


 

Avant de rejoindre nos derniers hôtes indonésiens, nous allons nous purifier aux temples hindous de Suranadi : l’eau est toujours aussi froide ! Dans le premier temple, un énorme eel (comme nous avions vu en Nouvelle Zélande) nage dans un bassin : ce sont des animaux sacrés ici.



Nous en profitons également pour faire une petite promenade dans la forêt : une multitude de singe nous attend à l’entrée !



Nous croisons un temple perdu dans la jungle, un petit lac et un arbre gigantesque (peut-être s'y cache-t-il un gros Totoro?). C’est assez impressionnant car cette fois nous n’avons pas de guide.




Nous arrivons enfin chez notre hôtesse et sa famille qui vivent dans l’école fondée par leur père, au milieu des rizières : Gabriel et moi en profitons pour nous faire tout un tas de copains !



Nous adorons jouer à la traditionnelle bataille de coussin et aux legos (je fais évidemment aussi quelques concerts), mais nous apprenons surtout à monter au cocotier. Gabriel parvient même jusqu’à la moitié du tronc !



Nous nous plaisons beaucoup dans cette famille, mais il est déjà temps de partir pour notre dernière étape : la Malaisie !