Nous avons quitté la jungle pour nous mettre un peu au frais dans les plantations de thé du plus haut point de Malaisie : les Cameron Highlands. On dirait des petites montagnes pleines de replis verts !



Comme le temps est souvent pluvieux l’après midi, nous partons dès notre réveil. Le soleil illumine les drôles de petites collines, c’est très joli ! Je m’arrête ramasser quelques feuilles (ça ressemble aux troènes de chez papi) mais elles ne sentent rien ! Comme je l’apprendrai en visitant la fabrique de thé Boh, il faut notamment les laisser fermenter et sécher avant de les utiliser.




Mais avant de poursuivre notre découverte du thé, nous nous enfonçons dans la Mossy Forest pour une belle promenade au milieu de vieux arbres tortueux recouverts de mousse.



On aperçoit même quelques plantes carnivores !



Après un chemin de passerelles, nous entrons bientôt dans la jungle : il nous faut escalader les racines et essayer de ne pas glisser dans la boue.




A 2000m d’altitude, il fait bien moins chaud qu’au Taman Négara : ça fait du bien (en particulier à nos blessures qui ne cessent de s’infecter à cause du climat) !


Nous sortons ensuite de la brume pour courir de nouveau dans le labyrinthe des théiers : ici pas de soucis de circulation, c'est chacun son chemin !



La pluie arrive : nous réfugions dans la fabrique Boh pour en apprendre un peu plus sur la fabrication du thé (film explicatif et rapide tour des machines : j'aime bien regarder le thé circuler sur le tapis roulant) et nous arrêtons à la Bee Farm, une plantation de fraises (car on ne cultive pas que du thé aux Cameron Higlands !) avec de nombreuses ruches. Nous sommes ravis de pouvoir observer le travail des abeilles à travers une vitre : je les vois construire les alvéoles !




Avant de chercher un hôtel sur la route de Kuala Lumpur, nous faisons escale près de la grande cascade Lata Iskandar pour profiter encore un peu de la fraîcheur.



Au petit matin, nous nous accordons un détour par la côte pour explorer le Taman Alam Kuala Selangor : un parc naturel de 320ha recouvert de mangrove, de vasière (zone pleine de boue), et de forêt secondaire… ça change de la jungle !



Très vite, nous nous rendons compte que c’est le monde à l’envers. Nous découvrons en effet :

- des poissons qui marchent, les mudskippers : avec leur écaille dressée sur la tête, ils ressemblent à des petits dragons qui sautent dans la boue.

 


- des crabes aux couleurs de l’arc en ciel : on les appelle crabes violonistes car ils ont une pince plus grosse que l’autre.

 



- des arbres avec des racines dans les branches : ce sont en fait des racines aériennes qui leur permettent de puiser de l’eau et, comme Papi Jean avec sa canne, de s’appuyer. Ils poussent en pagaille, on dirait qu’ils ne se sont pas coiffés !

 



Nous parcourons le sentier aménagé autour du lac (si l’on est attentif et discret, les crabes sortent de la boue) et montons dans des observatoires.




Un petit circuit sur des passerelles nous emmène au milieu de la mangrove pour saluer les macaques (un mâle dominant essaie d’intimider maman Marion… et ça marche !).




En sortant du parc, une multitude de singes nous attendent ! Des macaques, mais aussi des silvered-leaf avec leurs bébés : ce qui est rigolo, c’est que les adultes sont noirs argentés...



mais les petits sont tout roux !



Après cette dernière étape au vert, nous reprenons la direction de la capitale…