Le Machu Picchu est le nom donné à la montagne sur laquelle se trouve la cité Inca (du même nom). Elle a été bâtie au XVe siècle, juste avant l’arrivée des conquistadors, pour défendre la vallée sacrée des peuples qui venaient de la forêt.
Sur place, je m’aperçois qu’il y a en fait plusieurs parties sur cette montagne : une sorte de gros bourg avec une pyramide au milieu (pour les cérémonies religieuses), des maisons en dessous, des terrasses pour l’agriculture, et d’autres endroits plus éloignés comme la porte du soleil (située au sommet), où le pont de l’Inca (sur le flanc de la montagne). Sur la montagne d’en face, le Wayana Picchu, on distingue encore d’autres vestiges.




Afin de garder des forces pour l’exploration, nous avons choisi de monter en bus. Nous nous sommes tout d’abord dirigés vers la porte du soleil (les Incas vénèrent en effet le Soleil et la Lune, qui sont pour eux comme des Dieux créateurs), afin d’admirer la citée de haut. Nous avons beaucoup marché, ça montait ! Sur la route, nous avons croisé une énorme pierre et un premier bâtiment.



 Arrivés enfin à la Porte du Soleil, on était plus haut que la montagne qui surplombe Aguas Calientes - et qui paraît pourtant immense d’en bas ! On avait vu sur le cité du Machu Picchu et sur toute la vallée. Le Wayana Picchu était quant à lui dans la brume, qui commençait tout juste à se lever.



La porte du soleil ressemble à une grande porte donnant sur un petit temple : à l’intérieur, comme dans chaque bâtiment Inca, il y a des sortes de fenêtres bouchées avec une forme caractéristique (genre de pyramide au bout coupé). Je pense qu’on y mettait des offrandes, alors j’y ai déposé mon frère !






En redescendant, j’étais en tête avec Grand-mère, et nous avons perdu les Mamans ! Pendant que je faisais des allers-retours aux toilettes (parce que je n’avais pas assez d’argent), les Mamans et Eliott se rendaient au pont de l’Inca : un pont sculpté dans la montagne et qui permettait, si on n’avait pas le vertige, de la contourner (on ne peut cependant plus l’emprunter).
 


Quand nous avons enfin réussi à nous retrouver, nous sommes partis à la découverte de la cité ! Eliott à fait de Machu Picchu son village, nous faisant visiter ses maisons. A l’intérieur de l’une d’elle se trouvait un drôle d’habitant, mi-écureil mi-lapin : un mara.





Dans toutes les maisons, on retrouvait les fenêtres bouchées, alternant parfois avec de vrai fenêtres. C’était très bien conservé, mais j’ai trouvé qu’on ne pouvait pas bien s’imaginer la vie des habitants comme dans d’autres sites : à Pompéi, grâce à la pétrification, on voyait encore les toits en pierre (ceux des Incas, en chaumes, ont disparu), les amphores, le matériel…



Nous nous sommes ensuite dirigés vers la place sacrée : les pierres des édifices y étaient énormes et pourtant elles étaient parfaitement jointes (on voyait bien la différence entre le travail des Incas (parfait) et celui des archéologues). Nous avons monté la pyramide pour arriver devant une sorte de table avec un caillou taillé : elle servait aux Incas à se repérer dans le temps (comme un calendrier).





Puis nous sommes redescendus de l’autre côté de la grande place. Nous en avons profité pour caresser les lamas qui broutaient, pour la plus grande joie d’Eliott (qui venait au Machu Picchu pour ça). Nous sommes arrivés près d’un immense caillou qui semblait représenter les montagnes derrière.





 En parcourant les méandres de la ville, nous sommes tombé sur le temple du condor (avec sa collerette blanche) et le temple du soleil, en dessous duquel se trouvait le tombeau de l’empereur (au creux de la roche, à côté d’un escalier représentant le lien entre le monde terrestre et le monde spirituel). Dans certaines maisons, il y avait des bacs qui servaient, si nous avons bien compris le guide espagnol, à regarder les étoiles.





Après cette visite éprouvante, nous sommes redescendus à Aguas Calientes à pied, par le chemin de l’Inca : 1,7 km d’escaliers en pente raide !
 


Deux autres sites Inca nous attendait sur le chemin de Cusco : Ollaytaytambo et Pisaq. Ils étaient plus petits que le Machu Picchu, mais jetrouve qu’on y voyait mieux la vie des habitants : il y avait notamment les termes et les toilettes. J’ai noté que les Incas savaient bien dévier et manier l’eau.

A Ollaytaytambo, après 200 marches sous la pluie, nous avons pu observer le temple du soleil avec ses bas reliefs sculptés. Tout le long du chemin, sur les pierres énormes, des petits morceaux dépassaient : ils servaient à déplacer les pierres. Au loin, on voyait les greniers.





Ce qui m’a marqué dans ce site, c’est qu’on voyait l’eau qui faisait des petites cascades jusqu’à passer sous nos pieds. Le clou du spectacle était le temple de l’eau, qui possédait sa propre petite cascade.






A Pisaq, comme dans tous les autres sites, nous avons retrouvé d’immenses terrasses pour l’agriculture, et des maisons avec des toits de chaumes (bien isolées de la chaleur). Pisaq était plutôt un site militaire.








Pour redescendre en ville, nous avons beaucoup marché en nous perdant un peu : Maman est d’ailleurs tombée dans un cactus ! Nous avons suivi le chemin des Incas et sommes arrivés dans un autre petit site archéologique. La route qui suivait était étroite, et on voyait au dessus une base militaire avec trois tours.






Grâce à ces visites, j’ai appris que le règne des Incas avait été court mais grand (environ un siècle). Ils ont vécu bien après les mayas et ne se sont donc jamais rencontrés (d’autant que les Mayas vivaient quant à eux au Mexique). Les Incas sont contemporains des Aztèques (qui vivaient cependant au Mexique). J’ai bien aimé tous ces sites, car bien que de tailles variables, ils étaient tous intéressant et différents.