Pour rejoindre San Pedro de Atacama, au Chili, nous avons choisi de passer par la Bolivie, afin de découvrir la région d’Uyuni. Nous avons ainsi fait un trek de 3 jours, en 4x4, à travers salars, volcans et déserts.

Le premier jour, nous sommes allés dans le salar : c’est un immense désert de sel grand comme deux départements français ! Sur la route, nous nous sommes arrêté dans un cimetière de train où j’ai joué à Colt Express grandeur nature sur de vraies locomotives datant de 1890 (de fabrication allemande), qui servaient à transporter l’argent provenant des mines d’à côté jusqu’à Santiago.





Arrivés au salar, nous avons beaucoup joué dans le sel qui ressemblait à de la neige et me semblait aussi froid qu’elle. Pour le repas de midi, nous avons fait halte dans une maison faite de brique en sel.







Dehors, j’ai beaucoup aimé tous les drapeaux qui représentaient les pays des concurrents du Paris Dakar (qui passe, comme son nom ne l’indique pas, par ici !).





 En nous enfonçant dans le salar, le sol était recouvert d’alvéoles. Normalement, nous aurions dû aller sur l’île au cactus, qui donne une belle vue sur le salar, mais comme c’est la saison des pluies, nous n’avons pas pu y accéder à cause de l’eau. Par contre, l’eau donnait un magnifique effet miroir : c’était assez drôle car les montagnes qu’on voyaient très loin avaient l’air de flotter dans le ciel.





Nous avons enfin assisté au coucher de soleil, qui se reflétait sur le sol blanc.








Le deuxième jour, nous avons pris la route pour le volcan Ollague, endormi mais encore fumant. Le paysage était recouvert d’énormes pierres volcaniques très lourdes. Nous en avons d’ailleurs escaladé plusieurs ! Le sommet du volcan était recouvert de neige (il faut dire que nous étions déjà nous même à près de 4000m.).







Nous avons continué dans le désert peuplé de vigognes jusqu’à plusieurs lagunes : les deux premières étaient blanches à cause du borax (qui sert à faire des céramiques) mais la dernière était rouge en raison des microorganismes qui remontaient à la surface avec le vent. Nous y avons observé une multitude de flamants roses. Autour, les montagnes étaient multicolores, c’était très joli.









Nous avons également fait un arrêt à l’arbre de pierre : il était assez grand (comme un arbre), et avait été sculpté par le vent.





Pour arriver enfin à notre refuge, nous avons emprunté avec Eliott et Marion un sentier longeant la lagune rouge : c’était beau mais il faisait très froid (à cause du vent).







Le dernier jour, lever à 4h pour aller voir les geysers : d’énormes fumées très chaudes sortant de la terre. Il fallait y aller avant le lever du soleil pour mieux voir les fumées. C’était très joli, mais il faisait (encore) très froid, car nous étions à près de 5000m d’altitude. Il y avait d’énormes trous avec de l’eau grise bouillonnante et des fumées. Le sol était fait de cratères jaunes orangés, on se croyait un peu de la lune. Par contre, ça sentait l’œuf pourri à cause du souffre ! Nous avons assisté au lever du soleil sur les montagnes avant de partir pour une autre lagune où s’écoulaient des eaux chaudes.









Faute de temps, nous n’avons pas pu nous baigner, mais j’ai bien aimé casser la glace des flaques et Eliott a profité de la venue d’un troupeau de lama. C’était très joli car il y avait de la brume sur l’eau.





Enfin, nous nous sommes arrêtés un instant à la lagune verte (empoisonnée car contenant de l’arsenic) avant de nous rendre à la frontière chilienne, bordée de montagne enneigée ou multicolores.







Finalement, cette étape non planifiée était super !