Ayant posé nos bagages à l’hotel, nous partons à la découverte des deux grands temples (wat) boudhistes de la capitale : le Wat Pho et le Wat Arun. Après avoir longé le palais royal (où repose le corps du roi tout juste défunt pour un an), nous atteignons le premier temple, dont l’entrée est gardée par deux guerriers en pierre (qui me rappellent des samouraïs).





Au milieu de rochers ou de buissons, on trouve de jolies petites statues de divinités et d’animaux. Des pagodes (sortes de grandes tours en forme de cloche) pleines de mosaïques se dressent un peu partout autour de nous.





Nous traversons ensuite des salles où de nombreux bouddhas sont alignés. En les regardant de plus près, je m’aperçois qu’ils sont tous différents : leurs regards, leur corpulence, leur couleur, leurs coiffes… ne sont pas tout à fait les mêmes (c’est un peu le jeux des 7 erreurs !).





 Nous entrons dans plusieurs temples (après avoir bien enlevé nos chaussures), dans lesquels Bouddha est debout, assis (entouré de tapisseries pleines de détails racontant notamment des attaques de citadelles à dos d’éléphant), ou couché.







Le temple est d’ailleurs célèbre pour son Bouddha couché, si grand que l’on ne peut le voir en entier d’un seul coup d’œil : il faut déambuler dans un long couloir pour aller de sa tête à ses magnifiques pieds. Ses empreintes sont en effet des spirales de nacre, avec des motifs de temples et d’animaux : on dirait qu’il a marché sur la création du monde !



Autour des (autres) grands bouddhas se trouvent de petits bouddhas recouvert de feuilles d’or : j’aimerais bien qu’une ou deux s’envolent dans ma direction !



Nous nous rendons ensuite au second temple (Wat Arun), par bateau. En arrivant, nous retrouvons les Bouddhas dorés et les pagodes, mais l’entrée est toutefois gardée par de drôles de personnages aux visages effrayants !



Nous rencontrons également un dieu Hindou, Ganesh (avec ses quatre bras et sa tête d’éléphant).



La différence principale avec le Wat Pho est la couleur du temple principal : les pagodes sont blanches, ornées de chevaux et de petits bonhommes rigolos.







Ce que j’ai particulièrement apprécié dans ces temples, ce sont tous les détails dans l’ornementation (notamment sur les toits). J’ai même pu découvrir le sanskrit (écriture sacrée et ancienne de l’Inde).





Demain, direction Ayutthaya, la ville au 400 temples!